Dans une course lente, pendant le ou les premiers tours (par exemple, un 800 mètres couru en 58" et 52" pour le premier et le deuxième tour, ou un mile avec un dernier tour en 55" et un temps de passage en 3'08" aux 1200 mètres), les coureurs économisent la majeure partie de leur énergie lactique pour le sprint final. C'est la raison pour laquelle vous pouvez courir à une vitesse beaucoup plus élevée après une allure lente.
Dans une course lente, pendant le ou les premiers tours (par
exemple, un 800 mètres couru en 58" et 52" pour le premier
et le deuxième tour, ou un mile avec un dernier tour en 55"
et un temps de passage en 3'08" aux 1200 mètres), les coureurs
économisent la majeure partie de leur énergie lactique pour le
sprint final. C'est la raison pour laquelle vous pouvez courir à
une vitesse beaucoup plus élevée après une allure lente.
Tant que vous disposez de votre réserve d'énergie lactique
pour compléter votre capacité aérobie, vous restez capable de
courir à une allure proche de votre vitesse maximale. Ainsi, plus
votre capacité aérobie est développée, plus vous pouvez
économiser d'énergie lactique avant votre accélération finale.
Dans la plupart des cas la supériorité dans le sprint final résulte
d'une meilleure endurance.
Tactique:
Dans une course hypothétique de 800 mètres, A
mène au premier 200 en 24" 5 alors que B est loin derrière en
27". Au 400 m, A mène en 51"5, alors que B conserve le même
écart derrière en 54". A court le troisième 200 en 29" 5 tandis
que B le rattrape en le courant à nouveau en 27". En supposant
qu'ils aient commencé avec une énergie anaérobie égale, lequel
des deux coureurs en a conservé le plus?
La réponse est le coureur B, bien sûr. Le premier 200 en
24"5 a nécessité beaucoup plus d'énergie lactique que A ne
pouvait en regagner vis-à-vis de B par un troisième 200 lent. Et
il n'y a aucune raison de penser que le même principe ne
s'applique pas quand le premier 200 de A est en 25" 5 au lieu
de 24" 5. Aussi B gagne-t-il la course avec semble-t-il une
accélération finale supérieure.
Maintenant, supposez que vous suivez votre adversaire
pendant toute la course mais que vous faites les extérieurs dans
les virages, couvrant plusieurs mètres supplémentaires. Tous les
autres facteurs étant égaux, l'énergie que vous avez perdue fera
paraître votre accélération finale inférieure. Dans de nombreux
cas, finir fort dans les courses de demi-fond résulte d'une dépense
énergétique plus judicieuse.
Ben kamal auteur de plusieurs livres sur la remise en forme et la musculation.
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Source : Contenu Gratuit / Cardio
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